PowerPoint, outil de médiocrité

Je sais qu’en écrivant ce titre, je vais me faire tomber dessus à bras raccourcis par de nombreux fans dudit logiciel.

Pourtant, c’est une évidence : PowerPoint, aujourd’hui, est très inférieur à Keynote. Que ce soit du point de vue technique ou du point de vue pratique : quand on lance PowerPoint, on a affaire à un logiciel typique du Microsoft des mauvais jours.

J’en veux d’autant plus à PowerPoint que par sa faute, des millions de mauvais orateurs se sont sentis bien plus puissants grâce à leurs diapositives faites avec amour. Manque de bol, la seule pire chose qu’un mauvais orateur, c’est un mauvais orateur qui utilise PowerPoint comme support de lecture.

Les entreprises sont désormais élevées au culte du PowerPoint. C’est devenu plus qu’un outil de présentation : on utilise désormais PowerPoint comme traitement de texte. Si si.

Mais plus encore, PowerPoint appauvrit la création, car chez Microsoft, on est tout sauf créatif. Microsoft n’a jamais rien compris aux créatifs, n’opposant qu’une logique technologique pas forcément douée de sens. Et aujourd’hui, cette logique commence à mal supporter les ans.

Garr Reynolds, sur son site Presentation Zen, se pose la question : Le monde est-il devenu meilleur après 20 ans de PowerPoint ? J’ai un horrible doute.

Pour comprendre où on en est arrivé, une petite histoire vécue : alors que je travaillais dans le service informatique d’un groupe de publicité, nous avions fait venir l’équipe commerciale d’un grand constructeur. Un très grand. Du genre qui aurait revendu sa branche de fabrication d’ordinateurs à un groupe chinois y’a quelques années. Et durant cette réunion, la représentante commerciale nous a sorti son ordinateur, a lancé sa présentation PowerPoint, et… à peu de choses près, nous l’a lue. Or, il y avait déjà trop de texte dessus, pas assez d’informations permettant de différencier son produit face à celui de ses concurrents.

Mais il y a eu pire. À un moment, la dite commerciale nous a dit « bon, ben là, je vous laisse lire, ça sera plus simple ». J’avoue que là, j’ai failli tomber de mon fauteuil : le commercial qui s’efface complètement derrière sa présentation, j’avoue que ça, on me l’avait jamais fait. C’était en dessous de tout : là, ce n’était même plus au commercial de faire sa présentation, mais au client de se faire son idée du produit, en se basant juste sur des diapos (pardon, dites « slides », ça fait genre je connais bien le logiciel).

modelepp.png
Des bien beaux modèles, comme on aimerait en voir plus souvent…

Cette approche de la présentation, Microsoft en est à mon goût en grande partie responsable. On pourrait dire que ce n’est pas vrai, car ils ne font que fournir un outil. C’est faux : Microsoft fournit l’outil, mais également des modèles de documents prêts à l’emploi. Disponibles dans la Bibliothèque de projets d’Office, chaque document utilise une présentation hideuse, et fournit des conseils non seulement éculés, mais parfois dangereux. Microsoft standardise la présentation, limite la créativité, et impose en plus son mauvais goût à chaque utilisateur de son produit.

Microsoft n’a pourtant aucune excuse : Office est sûrement sa branche la plus lucrative, elle devrait donc y consacrer une énorme partie de ses ressources pour faire un produit meilleur à tous les niveaux, un véritable outil de présentation destiné à appuyer le discours… et non pas à le remplacer totalement !

D’un autre côté, il n’est pas difficile de comprendre pourquoi Microsoft a du mal. C’est tout simplement en adéquation avec son créateur. Il suffit de télécharger cette présentation et de la regarder avec PowerPoint pour comprendre : essayez juste de me résumer le message de Bill Gates durant cette présentation en moins de deux phrases de 30 mots. Bon courage : ça sent tellement la confusion, qu’on ne peut sortir que déséspéré d’une telle présentation. Pour Bill Gates, il faut présenter toute la richesse du produit, quitte à tomber dans l’abus (notez qu’il adore le mot « riche », on le retrouve très souvent à toutes les sauces sur le site de Microsoft).

C’est d’ailleurs pour cela que Steve Jobs a poussé à publier Keynote : pour que la médiocrité de PowerPoint ne soit pas le standard absolu, contre lequel rien ne peut être fait. C’est pour cela que j’adore utiliser Keynote, qui lui au moins sait ce qu’est une couche Alpha, qui ne me dit pas ce que je dois rentrer sur telle diapositive de ma présentation, et a par contre le bon goût de m’indiquer si mes objets sont bien alignés ou non. Keynote a ouvert une voie salvatrice aux logiciels de présentation. Si Apple avait le bon goût de l’offrir au monde Windows, je ne serais même pas choqué, au contraire, j’apprécierais vraiment. Ne serait-ce que parce que ça permettrait peut-être d’avoir un outil capable de libérer la créativité des utilisateurs… et non pas de l’enfermer dans des modèles tout préconçus, et moches de surcroit.

Bien entendu, ça ne change rien au fait qu’un mauvais orateur restera un mauvais orateur. Mais peut-être qu’en montrant mieux les vrais principes de la communication, les outils de présentation seront capables d’atténuer notre douleur dans les années à venir.

On peut toujours rêver…

38 commentaires sur “PowerPoint, outil de médiocrité”

  1. C’est fou comme je suis d’accord avec toi ! +1
    On sent derrière le logiciel Keynote, la philosophie d’Apple, la simplicité est toujours reine, et c’est ça qui est appréciable ! Pour autant, les fonctionnalités ne manquent jamais !

  2. Bonjour,

    Un point de vue personnel (auquel j’adhère, va savoir pourquoi…) :
    Le logiciel, quel qu’il soit, ne crée pas la la capacité à communiquer de façon efficace. Je suis capable (et je peux le prouver) de faire des bouses avec Keynote ou de jolis trucs avec PPT.

    PPT donne l’illusion à n’importe quel cadre (dynamique, forcément) de faire des « trucs jolis » des « machins qu’ont de la gueule » et autres ; je ne pense pas que le logiciel soit en cause.

    En 1990 (au siècle dernier, donc), pour ces fameux cadres, je préparais leurs présentations avec FilmMaker, après avec Director ; mon boulot consistait à comprendre le message et le rendre attractif avec des logiciels assez compliqués, tu en conviendras.

    Le jour où des logiciels « tous publics » sont arrivés, tout un chacun s’est senti capable de « faire pareil » pour nettement moins cher…

    C’est pas parce que les Appleistes sont plus artistes que les autres (voila pour mon début de troll grassouillet) que les Keynote users sont à l’abri de daubes immondes.

    Bonjour chez vous

    Jean Meyran

  3. Salut GG, c’est bizard mais je partage à 200% ton analyse et ta démonstration. J’en parle en connaissance de cause car, je suis actuellement obligé d’utiliser « Power [Shit]point » pour la présentation de mon mémoire d’analyse stratégique financière. C’est un mémoire collectif et je travaille qu’avec des « windaube’users ». Quel affront, (macusers depuis OS X), je leur est démontré que « Keynote » était plus adapté, ils en ont convenus … mais à l’unanimité ont décidés d’utilisé le chef d’oeuvre de microso$ft. Juste une dernière chose, je pense que l’on pourrait faire le même billet sur le plus « plantogène » des softs de MS, j’ai nommé « Word ». Je vous raconte mes aventures de rédactions d’un mémoire sur « Word »?

  4. Bonsoir.
    Oui, PowerPoint fut un très bon produit quand il ne tournait que sous Mac (à l’époque, il appartenait à Forethought, il me semble, avant d’être racheté et windowisé…)
    Ce produit basique en son temps est devenu au fil des versions une usine à gaz… La version 3 fut à mes yeux la dernière encore utilisable.

    Il existait un très beau produit nommé MacDraw Pro, bien plus pratique pour faire des slides papier, transformé en un excellent Claris Impact II. Claris ayant fermé ses portes, plus de concurrents. Souvenons nous de MORE, d’Aldus Persuasion 3 et CA-Cricket Presents III, également d’un produit dont j’ai oublié le nom…

    Alors oui, Keynote est aujourd’hui un sublime produit. Sauf que dans les bopites de conseils, on ne jure que par la trinité WEP…! Word, Excel, PowerPoint…!

    Il y a dix ans, les présentations étaient encore faites par des pros, non par les consultants. Désormais, PowerPoint en main, ces derniers pondent des présentations identiques d’un cabinet de conseil à un autre.

    Je regrette que nombre de gros cabinets de conseil n’aient pas encore basculé vers Keynote… mais c’est impossible…! Il faut que le client final (qui est sur PC) puisse recevoir par mail leurs précieuses présentations…

    Je me souviens d’un temps où les boîtes de conseil étaient sur Mac.

  5. Jean Meyran : « C’est pas parce que les Appleistes sont plus artistes que les autres (voila pour mon début de troll grassouillet) que les Keynote users sont à l’abri de daubes immondes. »

    Absolument. Mais comme je l’ai expliqué : il est à la charge du fabricant de ne pas fournir des modèles qui donnent des *mauvais* conseils. Curieusement, les modèles fournis dans Keynote ou iWork ne sont pas remplis de « bons conseils » : ils sont simples, mais élégants, et ne cherchent pas à faire la leçon. Ceux de Microsoft sont complexes, font mal aux yeux, et poussent à mal faire. Normal, pour le débutant : si le développeur du logiciel dit qu’il faut faire comme ça, il doit quand même avoir raison non ? Ça se ressent aussi dans les cliparts fournis avec Office…

    Tout ça est aussi lié à une culture d’entreprise. C’est ce point qui est intéressant à étudier. Jobs comprend le design, pas Gates. Et ça se ressent dans leurs produits…

    Jean-Christophe : oui, d’accord avec toi. Mais mais mais… Le souci, c’est que la présentation sans le présentateur, ça n’a aucun intérêt. C’est du moins ce qui devrait être la réalité. Or, la réalité a été faussé par l’arrivée du « rapport PowerPoint »… Il y a aussi une culture d’entreprise à changer.

    Petit à petit, etc :)

  6. D’accord sur tout : 2000 !

    Mais bon courage a celui qui tentera d’expliquer tout cela aux Windowsiens bornés pour qui le design se résume à un peu de chrome autour de lumières qui clignottent….

    Chez Microsoft, on nivelle par le bas…
    Chez Apple on aide à réfléchir, voilà toute la différence…

    Lorsqu’on voit que des produits comme OpenOffice ne cherchent qu’à « copier » Microsoft pour que l’utilisateur qui switcherait se retrouve toujours… dans l’ignorance que l’interface et le design qu’il a sous les yeux est sans doute le pire qui puisse exister, c’est à dire le même que MS Office…

    C’est en cela qu’Apple est un acteur MAJEUR de l’informatique. Tous les autres (ou presque) ont baissé les bras. Alors quand je vois qu’enfin les parts de marché augmentent, c’est sans aucun doute mérité ! (même s’il reste toujours des choses à critiquer sur notre firme préférée)

    Voilà, c’était mon analyse du dimanche soir :-)

    VV

  7. Juste une petite touche de ma part, non pas pour dire que je suis d’accord (et c’est le cas), mais pour faire remarquer un chtit détail.

    Aujourd’hui, en utilisant Powerpoint, on sait que la présentation sera lisible sur un grand nombre de PC, mais surtout, que dans 2 ans, elle sera encore lisible (et pour preuve, j’en prends des powerpoints que j’ai sur mon disque et qui doivent avoir 5 ou 6 ans, voir peut être plus… c’est moche mais ça marche)

    Par contre, lorsqu’on lit les conditions d’utilisation de Keynote (et d’iWork en général), on remarque qu’Apple précise que le format Keynote ou Pages pourrait ne plus être lu par une version suppérieure.

    C’est sûr que Crosoft à beaucoup de défaut, mais perso, je ne me sens pas de passer tout mon boulot sur Pages ou Keynote ou XXX (à quand un tableur !!!!) pour qu’il ne soit pas lisible sur 98% des PCs du monde, et qu’en plus, je prenne le risque de ne plus pouvoir le lire 1 ou 2 ans après…

    Mais… c’est juste mon avis :D

    (qui plus est, on peut croire que j’ai un peu dévié du sujet, mais c’est juste une remarque pour ceux qui vénerent Keynote et le considèrent comme un concurent à PP : ils sont complémentaires, mais sur certains « détails », Keynote est loin derrière…)

  8. En tous cas moi je remarque un retour en force des dentistes sur Mac ! :-)

    En tous cas les conférenciers, ils sont de plus en plus à faire leurs présenations sur Mac… et sur Keynote !

    Bon d’accord, avec ça les parts de marché ne vont pas trop bondir, mais ça me fait bien plaisir à moi ;-)

  9. Salut Guillaume,

    Parmi les raisons qui ont poussé Steve Jobs à faire Keynote, il y a sans doute le fait qu’il l’utilisait déjà du temps de NeXT (il faisait déjà des keynotes à l’époque !), quand il s’appelait Concurrence :

    http://www.levenez.com/NeXTSTEP/Concurrence.gif
    http://www.levenez.com/NeXTSTEP/Concurrence2.gif

    Concurrence était le bébé de Roger Rosner http://homepage.mac.com/rrrosner/resume.html qui fut engagé par Apple pour faire Keynote.

    Sinon, pour me faire l’avocat du diable : tu as déjà vu PowerPoint 2007 ou 2008 ?

  10. Etyel : J’ai cherché où était indiqué cette information sur la non-compatibilité avec les anciens fichiers, et ne l’ai pas trouvée, tu aurais la référence stp ?

    Pour ce qui est de la rétro-compatibilité, j’en parlerai dans un autre billet, car il semble que le sujet intéresse du monde :-) Mais je dirais juste pour le moment qu’ouvrir une présentation d’il y a deux ans est quand même super rare. Et pour le moment, les premières présentations que j’ai faites avec KN s’ouvrent toujours sans heurt majeur. Mais je conçois ton inquiétude, qui ne devrait cependant pas être limitée à iWork mais à tout logiciel dont le format est propriétaire… Comme PowerPoint, justement :-)

    Thomas : non je n’ai pas vu Office 2007, ni 2008. Mais s’ils comblent le retard pris, c’est déjà pas si mal.

  11. ^^

    Le sujet de ma prochaine présentation en anglais sera peut-être « PowerPoint, outil de médiocrité »… ;-)

    Bien sûr je ferai ma présentation sur Keynote ;-)

  12. Sur ce sujet, l’excellent opuscule de Rafi Haladjian, Devenez beau riche et intelligent, avec Powerpoint, Excel et Word. Vous verrez qu’il a poussé l’argumentaire un peu plus loin.

    Par rapport à Office 2007: une merveille pour Excel, un Word un peu mieux, un Powerpoint toujours aussi miteux (et lourd!!!). Ce logiciel est une honte, ils ont même réussi à le rendre moins pratique qu’avant.
    Seule différence: les modèles sont un poil plus jolis.

    Par rapport à la compatibilité: dans ma boîte on travaille avec Powerpoint (of course) et, de plus en plus, les documents que nous livrons au client sont au format pdf uniquement. Avec le temps, je pense que ce sera de plus en plus le cas, alors Keynote, Powerpoint ou autre…

  13. J’ai le même disours et même reproche concernant microsoft mais plus globalement sur l’informatique.
    Selon moi Microsoft est responsable de la peur des gens de l’outil informatique et donc de sa faible rapidité de pénétration des foyer en regard des télés.
    J’en ai marre d’entendre par exemple ma secrétaire dire: « oh l’informatique ça marche jamais ».
    Grosse erreur, ouvrez les yeux: votre outil là ne marche jamais, il y a d’autres outils, ça peut marcher!
    çà marche chez d’autres!
    Enfin….

    J’avoue que le jour où j’ai vu une présentation de thèse écrit noir sur fond bleu, j’ai compris qu’il restait du boulot……

  14. vanter la supériorité de keynote sur ppt 2007 ? je dirais « troll » –
    aucun intérêt – mais par contre tenter de définir une bonne présentation comme le fait présentation zen – voilà un bon sujet :)

  15. Je suis tout a fait d’accord avec ce point de vue. De plus que Keynote permet de mettre des notes sur les diapos uniquement visible sur l’ecran de l’ordinateur. Ce qui permet aux mauvais orateurs d’avoir une bonne aide pour devenir de bon orateurs.

  16. Le moins pire des 3 « produits phares » d’Office est pour moi Excel.
    Powerpoint n’a finalement que peu d’ambition, et je l’utilise peu et je ne connais pas Keynote. Par contre, je signe tout de suite, si quelqu’un propose une guerre ouverte à Word, l’un des fléau de l’informatique en générale et du traitement de textes en particulier… le logiciel le plus bogué de la planète, un vrai foutage de gueule, une hérésie, mais que j’utilise au quotidien (pour mon boulot, hein, pas pour le plaisir) ! Un enfer !

  17. « Cette approche de la présentation, Microsoft en est à mon goût en grande partie responsable. »

    Je trouve que ce n’est pas vrai, car ils ne font que fournir un outil. Et je trouve ton argumentation pour prouver le contraire est très faible et teintée d’un à priori qui te rend très peu objectif.

    Etudiant universitaire, j’ai eu l’occasion de voir défiler un grand nombre de présentations PowerPoint, faites par de nombreux étudiants ou profs différents, et j’ai pu voir des trucs que j’ai vraiment trouvés excellents comme des choses qui m’ont semblées être des bouses innomables.

    L’idée que ce serait Microsoft qui pousserait à faire de mauvaises présentations me semble d’autant plus fausse que je viens de jeter un coup d’oeil aux modèles de présentation de PowerPoint 2007, soi-disant responsables du mal :
    1) Ils ne sont pas hideux. Certains sont même plutôt classe.
    2) Ils ne proposent juste que d’insérer un titre et un sous-titre à la diapositive. Je ne vois pas en quoi cela peut déterminer de la qualité finale de la présentation.
    3) On est ABSOLUMENT PAS obligé de les utiliser pour créer ses présentations, et beaucoup de gens ne les utilisent d’ailleurs pas.

    Enfin, j’ai vu récemment une présentation Keynote qui était assez mauvaise, car surchagée de texte, d’images, de fonds complexes et d’effets « cube » en tous genre !

    Le problème n’est pour moi pas lié à ce que ce soit Microsoft ou Apple qui produise le logiciel de présentation, mais simplement au fait que de nombreuses personnes veulent utiliser leur présentation comme subsitut à leur éloquence. Un exposé clair, éclairant, convaiquant et passionnant, une gestion du temps et du stress sans faille, des gestes et des attitudes renforçant l’exposé, une décontraction sérieuse affichée, tout cela nécessite une préparation intense. La qualité de l’exposé, c’est là qu’elle se joue, le PowerPoint ne devant être qu’un support à cet exposé, et non le coeur de celle-ci.

    Je pense qu’il y a dans ton billet deux idées différentes et indépendantes. Le premier est l’utilisation de logiciels de présentation assistée par ordinateur de façon abusive, qui cache la médiocrité d’un exposé. Le second est la différence d’approche de l’informatique entre Apple et Microsoft, l’une orientée utilisateur, l’autre orientée fonctionnalités, et la pertinence de l’approche d’Apple par rapport à celle de Microsoft. Autant je suis d’accord avec ces deux idées prises séparément, et autant je trouve qu’elles peuvent faire l’objet de billets passionnants, autant il me semble que l’idée de les mélanger pour prouver à quel point Apple c’est bien et Microsoft c’est pas bien me semble vraiment peu pertinente, et même abusive.

  18. D’un autre coté qui a eu un cours à la Fac, en école ou en entreprise sur la rédaction et la création d’une présentation ? Ou sur les aspects esthétiques de ces présentations ?

  19. Entièrement d’accord avec toi.
    Certes le logiciel ne fait pas l’orateur, mais il reste indéniable que Keynote surpasse PPT dans tous les domaines. On est moins contraints donc plus créatifs.

    —-
    Un utilisateur de Keynote.

  20. Blimuto : critique sévère, mais justifiée sur un point : je n’ai pas testé PowerPoint 2007. Pourquoi ? Parce qu’il coûte cher, et que je bosse sur Mac, or, nous, on n’a pas encore eu la chance de pouvoir y goûter. Et ça me prend la tête de rebooter dans BootCamp juste pour pouvoir tester une nouvelle version de PP. Mais promis, je testerai.

    Évidemment, tu as raison sur le fait que PowerPoint et Keynote sont des outils qu’on peut utiliser de façon excellente ou exécrable, et que la qualité de la prestation dépend du présentateur.

    Mais Microsoft reste responsable, pour avoir durant des années diffuser des faux conseils dans ses présentations, en ne s’occupant que de la forme et pas du fond.

    C’est aussi ce manque d’éducation des utilisateurs qui pourrit la vie aujourd’hui. Ce manque ne sera pas comblé par un quelconque système éducatif, mais Microsoft pourrait faire mieux que de mettre l’accent sur « Woah, vous pouvez changer le thème de toute votre présentation d’un clic ! ». L’assistant Office aurait pu être bien mieux utilisé durant des années, pour rappeler par exemple qu’il vaut mieux éviter de surcharger la présentation d’effets. Ou de les utiliser à bon escient.

    Maintenant, que tu me reproches de rapprocher les deux points dans un seul billet est intéressant. Effectivement, peut-être qu’il y a trop de choses dans un seul billet, et qu’il faudrait mieux séparer les deux éléments.

    Disons donc que si tu trouves que le fond y est, la forme n’y est pas… Un peu le problème qu’on trouve souvent avec PowerPoint quoi ;-)

  21. Keynote ou Powerpoint sont des outils, quelqu’un de doué fera une bonne présentation avec l’un comme avec l’autre mais comme tous les outils certains fonctionnenent mieux que d’autres.
    Les menus de PPT sont imbuvables, y comprendre quelquechose revient à décrypter le génôme humain, sélectionner une lettre dans un texte (surtout quand on est habitué aux logiciels de PAO) est un enfer, gérer les interlignes, aligner des blocs, modifier une image… rien ne rentre dans ma logique de créatif.
    Heureusement ce logiciel ne m’est pas destiné, malheureusement il m’est tout de même arrivé de devoir faire des présentation pour des clients :-S

    Powerpoint je l’appelle « pas au point » ça à le mérite d’être plus facile à prononcer !

  22. Ping : beamR blog

  23. Avant la contribution de Blimuto, j’avais l’impression de lire un bon vieux forum d’anciens de la secte mac. Il faut quand même être clair: on est sur le blog de GG, qui n’est pas particulièrement une personnalité connue du monde PC ou MS. Les contributeurs sont donc pro-mac,et on se congratule entre gens qui sont d’accord.
    Je dis ça pour le principe, car j’ai toujours été réfractaire à Ppoint, et aux présentations en général, et je vais m’expliquer en deux points (en suivant la remarque de blimuto: il y a deux sujets distincts dans ce billet).
    1. Dans mon monde (université en sciences humaines), PP était utilisé pour donner un vernis technologique et renforcer l’aspiration scientifique des intervenants, mais que le plus souvent la présentation se fait au détriment total du contenu. Plus c’est pauvre, mieux on peut le présenter joliment, avec des effets qui remplaceront la profondeur (et donc la difficulté) du contenu). Mais le « moins y en a plus c’est joli », c’est un principe du design contemporain. Regardez une bibliothèque dans un catalogue de meubles, surtout hyper chic: dix livres qui se battent en duel dans 2m de surface, et là on peut y mettre un bouquet zen, deux bibelots. La PréAO, c’est parfois un peu ça, fondu et dissolution, renversement de lettres, pour présentation d’un contenu assez vide et plutôt inintéressant. Ça, c’est indépendant de l’outil, je pense, et juste lié à la valeur que l’on octroie à son utilisation.
    2. Je suis d’accord avec GG sur le fait que PPoint encourage à cette sorte de médiocrité qui fait qu’on se cache derrière sa présentation. En fait, je n’ai jamais pu utiliser Ppoint, sans doute parce que j’ai voulu l’apprendre tout seul, et que l’interface m’a vraiment rebuté (et pourtant, je suis habitué à Word); d’emblée, ça fait usine à gaz. Il faut dire que, vu mon état d’esprit, je me sentais obligé d’utiliser Ppoint sans en trouver l’envie. Je trouve qu’un outil hyper pratique de présentation reste AW (et Claris Impact était encore meilleur, je trouve d’ailleurs que Claris faisait vraiment les meilleurs logiciels graphiques grand public sur Mac pré-X): si tu connais l’interface du logiciel (et je me sers encore tout le temps du module Vectoriel, le meilleur à mon avis), tu retrouves tout de suite tes petits, et tu bénéficies sans cesse des avantages de l’intégré, et de l’intégration aux outils du Mac (la vidéo, par exemple, s’intègre avec une facilité extrême grâce à QT). Mais c’est vrai, pour les calages d’une image à l’autre, tu n’est pas très bien guidé.
    Alors que j’avais testé Pages et trouvé ça très lourd (on nous l’avait vendu, tout de même, comme un remplaçant d’AW, très drôle), lorsque je me suis décidé à présenter mes cours en PréAO (pour un cours de sémiologie visuelle, je ne vois pas comment je pourrais faire bien ou mieux autrement), j’ai testé Keynote et je l’ai adopté dans l’heure, j’ai même fait mon premier cours directement, sans autres formes de procès. L’interface est super intuitive (pour moi, hein, mac user de longue date), et tous les éléments fonctionnels d’amélioration de la diapo tombent directement sous la main au moment où t’en as besoin. J’ai du mal à établir une comparaison avec Ppoint; dans mon cas c’est simple: j’ai ouvert MSPP et après deux heures de vaines tentatives, je l’ai refermé, j’ai ouvert Keynote et après trois heures, j’avais fait la présentation d’un cours de deux heures directement avec.

    Pour finir, je pense que la comparaison telle qu’elle est traité dans le billet incite au troll, et qu’il serait bien plus intéressant (mais on sort du genre « billet » de comparer sur pièce, du genre: je dois présenter mon appréciation de l’iphone, j’ai le texte et les vidéos du site d’apple qui y est consacré, et je fais ma présentation avec Ppoint ou avec Knote; on revient tous se montrer nos présentations et on cause…

  24. Point de détail: un point sur lequel PPT est meilleur que KN, c’est la présentation des diapos au conférencier: on voit la diapo actuelle, et les diapos précédentes et suivantes, là où il n’y a que la suivante sous KN; ça pourrait être vraiment bien si Apple, pour cette fonction, sortait ses photocopieurs. Pour le reste, c’est clair, je suis Éric L. (enfin, non, Éric L., c’est lui, moi, je ne fais que le suivre :-)

  25. Je n’ai pas noté qui a affirmé qu’Excel était un bon produit. En fait, tous ces produits ont été bons…! Mais ont été dégradés par ajouts de rustines et de fonctionnalités tous azimuts…
    Excel, c’est Chart et Multiplan intelligemment fondu. Word est un excellent produit de traitement de texte… quand on l’utilise en mode plan…

    Mais qui utilise le mode Plan…?! Powerpoint a été un produit très astucieux à l’origine. Avec Mode Plan comme sous MORE…

    Bref, l’ajout de bubons tue…!

  26. Ça alors ! ça fait plaisir de sentir moins seul. Depuis le temps que j’essaie de convaincre autour de moi des collègues qui ne connaissent rien d’autre que PowerPoint®. Incitant au troll ou pas, cette longue suite d’avis tous convergents me réchauffe le cœur. Que n’avons nous pas bénéficié d’un Claris Impact pour Mac Os X?
    GG quand tu dis « qu’ouvrir une présentation d’il y a deux ans est quand même super rare » je ne suis pas d’accord. ça dépend à quoi elles servent. Les miennes sont des cours, et j’en utilise encore parfois une, mise à jour plusieurs fois, mais ancienne, réalisée avec Impact, justement, qui projette encore parfaitement bien dans Classic sur mon Pismo. Je ne suis pas très inquiet quant aux questions de rétrocompatibilité, Apple me permet quand même sur mon portable datant de 2000, mais « up-to-date » sous Mac Os X Tiger 10.4.10, d’utiliser un logiciel dont la dernière mise-à-jour date de 1996, une éternité…
    Ah regret…Ce qu’il était pratique avec ses bibliothèques d’objets vectoriels personnalisables à volonté…

  27. Bonjour,

    Bien que je sois d’accord en partie avec le billet, pour ma part j’aime bien Power Point. Je suis un MacUser pourtant ^^.

    Je vais détailler un peu mon point de vue.

    Déjà l’utilisation que j’en fais (je conçois parfaitement que pour certains domaines, PPoint c’est 0). Je suis étudiant en biologie / informatique / imagerie médicale et je fait pas mal de présentations, que j’essaie de faire au mieux.
    Compte tenu du domaine, peu de tableaux / graphiques, mais plus des images, …

    Quand j’utilise Power Point, déjà c’est la version PC de 2003 (surtout pas celle de 2007 …), et encore moins la version Mac (que je trouve absolument inutilisable).
    Power Point est une usine à gaz, et est loin d’être terrible sur certain points. Mais on peut faire des choses bien sisi (enfin après c’est assez subjectif).

    Je n’ai jamais utilisé les modèles, mais ai créé les miens. Mais par exemple je trouve (bien qu’à améliorer) la gestion des transitions d’une même diapo sous PP 2003 sur PC excellente et très pratique. La possibilité de faire bouger les objets sur la diapo est une fonction que j’aime beaucoup (bien qu’à utiliser avec parcimonie :p).

    Keynote est pour moi une excellente idée, mais beaucoup trop limité. C’est simple, clair, intuitif, mais ne permet pas encore de faire tout ce que fait PowerPoint.

    Voilà, et pour ma part j’ai vu de très mauvais et très bon power point, idem pour keynote …

  28. Alors Safari pour Windows, c’est « sans commentaire » et Keynote pour Windows, tu dis « pourquoi pas »?
    L’est fou ce garçon… ;)

  29. au delà du fait de savoir qui de ppt ou de keynote est le meilleur, je voudrais revenir sur un point de l’article : la qualité des présentations actuelles grâce/à cause de ces logiciels.

    cette technologie n’est pas mal utilisée que par les commerciaux: je suis à l’université depuis 5 ans, et je peux témoigner du changement de la qualité des cours au fur et à mesure de l’apparition des projecteurs dans les amphis. Alors qu’il y a 5 ans, les profs donnaient un exposé motivant, de mémoire ou avec une simple feuille, en se promenant et en écrivant l’essentiel au tableau, on assiste maintenant à un changement radical: prof assis dvt son ordinateur, en train de LIRE ses slides ppt. rien de plus passionnant!

    vous avez dit évolution?

  30. GG : Ce qui me dérange dans ton billet, c’est de dire que la qualité du logiciel Microsoft est le principal responsable de la médiocrité des présentations actuelles. Le coeur du problème est dans la tête de l’utilisateur, dans un manque de formation, de volonté, de travail ou de talent de sa part. Certe, ce problème aurait peut-être pû être atténué si Microsoft avait plus soigné PowerPoint (un logiciel plus que moyen, je te l’accorde) en formant et encadrant l’utilisateur. Mais un utilisateur suffisamment formé, volontaire, talentueux et ayant fourni le travail nécessaire réalisera à coup sûr une execellente Présentation PowerPoint ! Et je suis à peu près certain qu’un utilisateur qui bidouille une présentation la veille au soir sur Keynote fera quelque chose de médiocre, quelles que puissent être les qualités ergonomiques du logiciel (pour n’avoir que juste fait un peu joujou 10 minutes avec la version d’essai fournie avec mon iMac, je me garderais de donner un avis sur celui-ci) !

    Je t’avoue qu’en lisant ton article, j’ai eu vraiment l’impression que tu t’étais levé le matin en te demandant « Tiens, qu’est-ce que je vais pouvoir dire sur Microsoft aujourd’hui ? », « Tiens, il pleut ! Ca, c’est la faute à Vista ! ».

    C’est vrai qu’en tant qu’assez récent utilisateur de Mac, et utilisateur de PC en parallèle, j’ai très difficile de comprendre l’attachement quasi passionnel de certains utilisateurs à la marque Apple, et leur plaisir à s’auto-congratuler tout en dénigrant Microsoft. C’est même assez frustrant pour moi de voir ce genre de comportement venir polluer la plupart des discussions passionnantes sur les sites Mac (en tant que scientifique maintenant étudiant en informatique, discuter interfaces, système d’exploitation ou navigateur me passionne !). Autant je peux avoir une certaine admiration pour ce qu’arrive à faire Apple en terme de produits, autant je peux avoir un regard très critique sur les activités de Microsoft, autant vouer amour et haine à deux multinationnales américaines me semble relever au mieux d’un certain esprit romantique, au pire de l’idôlatrie et d’un vrai manque du sens des réalités. (Notez que ce paragraphe ne vise personne en particulier, c’est plus une impression générale)

    Pour Office 2007, je te conseille vivement d’y jeter un coup d’oeil (perso, j’ai installé la version d’essai utilisable 60 jours et disponible sur le site de Microsoft, avant de l’acheter) ! Il y a une grosse rupture, en terme d’interface et de philosophie, par rapport aux versions précédentes ! Pour l’utiliser intensivement depuis sa sortie, j’ai vraiment plaisir à utiliser ce logiciel, c’en est même parfois amusant, chose que je n’aurais même jamais imaginée possible avec les anciennes versions de la suite. Pour venir d’un milieu où nous utilisons beaucoup LaTeX pour rédiger nos textes, on est de plus en plus nombreux à ne plus hésiter à refaire parfois confiance à Word…

  31. Blimuto : bienvenue dans le monde Mac, où tout est passionnel :-)

    Tu as juste raté un point essentiel de mon billet : le souci n’est pas tellement dans l’ergonomie du logiciel et de ses bugs. C’est bien un souci lié à l’esprit de l’entreprise. La présentation de Gates que j’ai mis en lien en est la preuve.

    Après, oui, le monde Mac est passionnel, mais il ne faut pas non plus voir de la mauvaise foi partout. C’est heureux si Office 2007 corrige les lacunes de ses prédécesseurs. Mais ça n’est arrivé qu’après qu’on ait enduré des centaines de présentation mal foutues, parce que Microsoft donnait de *mauvais* conseils dans son logiciel.

    Oui, l’outil n’est pas forcément mauvais, et oui, il dépend de ce que chacun veut en faire. Mais dans ce cas, Microsoft pourrait au moins donner l’exemple. Ça n’a pas encore été le cas jusqu’à maintenant. C’est dans la culture de l’entreprise. C’est surtout ce point que mon billet soulevait. Note que je ne fais pas référence à l’ergonomie du logiciel, mais à l’espace de créativité qu’il développe.

    Si tu veux que je sois plus précis : Keynote pousse un peu plus à l’élégance que PowerPoint. Si ça a changé avec PP 2007, tant mieux. Mais il est clair qu’Apple a le design et la créativité dans son ADN, pas Microsoft. Ça, ce n’est pas passionnel, c’est la réalité du terrain. Sinon Windows serait clairement le système préféré des créatifs.

    Ah, et un dernier point : lorsque Microsoft fait des choses bien, je le dis aussi, quand Apple fait des choses mauvaises, je le dis aussi. Ce n’est pas parce que je tape sur les *modèles* de PowerPoint (et pas le logiciel lui-même, suis-je enfin assez clair ??? :-) ) que je ne vais pas rester critique envers Apple s’il le faut. Mais clairement, si PowerPoint n’avait pas verrouillé le marché par son format propriétaire, le résultat pourrait être fort différent aujourd’hui (je ne dis pas que Keynote serait leader du marché, encore une fois, merci de ne pas me faire dire ce que je n’ai pas dit :-) )

  32. « Mais il est clair qu’Apple a le design et la créativité dans son ADN, pas Microsoft. Ça, ce n’est pas passionnel, c’est la réalité du terrain. Sinon Windows serait clairement le système préféré des créatifs. »

    Sur ce point-là, je ne suis on ne peut plus d’accord ! ;-)

  33. Le « malaise » PowerPoint est pourtant quelque chose de ressentie par bon nombre d’utilisateurs.

    Je suis un adepte de la 1ère heure de Keynote, et lorsque j’ai fait mes premières présentations avec, l’auditoire ne retenait « malheureusement » qu’une seule chose de ma présentation.

    Cette chose retenue, m’apparaissait systématiquement en fin d’exposé au moment des questions. J’avais droit à chaque fois à cette question:

    « Mais comment diable faîtes vous ça avec PowerPoint ? »

    Et là il fallait que je fasse une démo de Keynote pour que les gens comprennent qu’ils n’arriveraient pas à faire la même chose avec PowerPoint.

    Sinon quand même un bon point pour PowerPoint (Mac seulement); Keynote ne gère pas les QuickTime VR au contraire de PowerPoint…

    HONTE À APPLE SUR CE POINT !

  34. J’ai soutenu ma thèse à l’aide d’un DataShow. Il projetait ce qu’il y avait sur l’écran du Mac SE que j’utilisais. Pour la présentation, j’avais rien trouvé de mieux à l’époque qu’HyperCard. C’était la première fois que les membres du jury (pourtant 2 d’entre eux étaient des pointures internationales en informatique) et le public voyaient une présentation assistée par ordinateur, et surtout animée. Avec HyperCard, on faisait absolument tout ce qu’on voulait.
    17 ans après, je suis sûr qu’il y a des trucs que j’ai fait dans cette présentation qui sont impossibles à reproduire avec PowerPoint.
    Pourtant, de l’eau a coulé sous les ponts depuis… (rappelez-vous les Mac SE, HyperCard : je suis sûr qu’il n’y en a pas un sur 10 ici qui a connu ça).

  35. Très rapidement…

    Beaucoup de choses dites ici… intéressant débat qui malheureusement ne m’offre pas d’autres alternatives.

    J’ai beaucoup aimé = « PowerPoint est l’outil qui rend beau et intelligent n’importe quel contenu informe et vide de sens. » … j’adhère !

    Je ne sais pas si Micro$oft rend service à l’économie en permettant à ne s’attarder que sur des effets spéciaux plutôt que de prendre du recul sur leur propos et de prendre soin de transmettre leur idées correctement.
    PowerPoint masque bien trop souvent l’incompétence de quelques uns.

    Autre aspects qui me térrifie : l’improductivité de cet outil. Graphiste-designer rompu aux outils de développement web et à la PAO, je hurle ma mère dès la fin de la première heure passée à mettre en forme une présentation.
    Pour ce qui est de la réalisation des modèles. Je préfère passer sur cette souffrance. Vous en feriez des cauchemards.

    J’ai constaté que mon travail de mise en forme était grandement facilité quand le contenu et la structure était arrêté.

    Mais quelle douleur quand la présentation est un assemblage de copier/coller à peine réécris.

    Keynote… J’ai vu le résultat. Très jolies présentations.
    Mais cela ne résoud effectivement pas les problèmes inhérents au contenu, au propos des conférenciers.
    et puis son fonctionnement exclusivement sur Mac est rédibitoire.

    Bon voilà. ça fait du bien. mais ne résoud rien.
    Je cherche une alterbnative un peu plsu intelligente.
    J’aurais aimé vous proposer une alternative.

    Pour être constructif, que faudrait-il pour voir naître un nouveau soft ? comment s’y prendre. y’a t-il ici des volontaires pour monter un cahier des charges ?

    a+
    Saldagoza

    Cet outil est anti-productif autant pour l’auteur de la présentation que pour le designer qui doit fabriquer les modèles et avancer des préconisations pour rendre beaux et intelligents même le plus vil baratin informe et vide de snes.
    productivité

  36. désolé… j’ai laissé du basard à trainer en bas de mon précédent post =;)
    bye !

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