La phrase du jour

« En revanche de notre point de vue, ce ne sont pas les DRM qui ont étaient l’élément le plus important du désintérêt pour les offres limitées ou illimitées, puisque c’est sur iTunes qu’il y avait des DRM et c’est le service le plus important de tous ».(Bernard Miyet, président du directoire de la SACEM).

Est-ce que ce ne serait pas surtout parce que 1) iTunes Store était la plate-forme offrant les DRM les moins restrictives comparées aux plates-formes comme Windows Play For Sure, et 2) parce qu’iTunes Store est la boutique en ligne la mieux gaulée pour acheter de la musique ?

(Via Yahoo! News)

5 commentaires sur “La phrase du jour”

  1. Mr Myet n’a pas bien compris que s’il les voyait sur itunes, c’est parce que c’était le seul site à exister …

  2. Si la SACEM et Pascal Negre, l’incarnation d’Universal, avaient compris pourquoi les gens achètent de la musique ils auraient mis moins de temps à accepter de vendre de la musique sans DRMs.

    Maintenant ils collent une partie de la responsabilité sur iTunes et l’iPod alors que c’est pour eux qu’Apple a du implémenter des DRM…

    Finalement Bernard et Pascal ne sont pas très inter-opérables avec les vrais amateurs de musique :-)

  3. « ce ne sont pas les DRM qui ONT ETAIENT l’élément le plus important » ? ce sont des journalistes qui écrivent ça ?

    (Heureusement, ils ont corrigé sur le site)

    Clairement, et depuis le premier jour, iTunes était (et est toujours) le plus pratique, le plus complet et le plus beau des services de vente de musique en ligne.

  4. L’industrie de l’audio et de la vidéo ne peut s’en prendre qu’a elle même, elle n’a pas du tout calculé l »ampleur du développement de l’internet dans les nouveaux modes d’échanges.

    C’est unes des plus grosses erreur commerciales du siècle. Plutôt que de développer l’offre de musique en ligne, elle s’est contentée de la freiner, passant pour des barbares. Les Majors ont dorénavant une mauvaise image, qui ne fais que se dégrader à cause des procès qu’elles font aux personnes qui téléchargent illégalement. mais doit on sérieusement considérer que ce modèle de commerce est encore viable aujourd’hui ? avec 95 % de téléchargements illégaux en France en 2008? même 50 % de téléchargements illégaux se serait énorme.

    Je me demande si c’est responsable d’adopter le projet de loi Hadopi, car il a été clairement démontré qu’il n’était pas fiable. Qui plus est, aujourd’hui, nous connaissons tous les moyens de contourner ces systèmes de contrôle : mediafire, rapidshare, etc .. avec données cryptés.

    En fait, les politiques et les industriels ne doivent pas tous bien cerner ce qu’est réellement internet et les capacité que celui-ci offre …

Les commentaires sont fermés.